4 février 2012
Jour 5 : jour blanc
Aujourd'hui, à Paris, on enterre Francis Tyskiewicz.
Je pense à ceux qui le côtoyaient tous les jours dans nos couloirs, à leur douleur quotidienne et collective qui dure depuis 5 jours. Je suis au bout du monde avec un sentiment affreux de vide, et d'impuissance : même pas là pour lui dire au-revoir, même pas là pour lui choisir des fleurs, même pas là pour partager nos peines et essayer de les alléger. Ce qui me manque, surtout, c'est de ne pouvoir parler de lui, parler encore pour le faire revenir un peu. J'espère qu'il aurait été fier de sa cérémonie.
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