Jour 86 (QLD) : Heron Island - Gin Gin
Troisième et dernier jour sur Heron Island. Comme les nuages sont de moins en moins nombreux, l'eau est de plus en plus turquoise. A part ça, l'île n'a pas beaucoup changé... mais on ne se lasse pas de l'admirer.
La tâche sombre, c'est une raie pastenague. Hauteur de l'eau : moins de 30 centimètres. Vue depuis la surface !
Puisqu'on s'en va aujourd'hui, petit point sur le logement : les chambres sont regroupées par 4, dans de petits "immeubles" dissimulés par la végétation. De l'extérieur, on ne voit pas grand chose. Même les lumières des terrasses sont tamisées pour ne pas désorienter les tortues... Et à la nuit, tous les occupants sont priés de bien fermer leurs rideaux.
Vu de l'intérieur : notre deux-pièces en rez-de-plage avec terrasse. Qui achète ?
Parmi les innombrables volatiles qui peuplent les lieux : un mutton bird, qui creuse d'énormes trous dans le sable pour y faire son nid (et laisse des fientes absolument partout), et une aigrette blanche. La terrasse du restau est fermée par un immense filet pour les empêcher de picorer dans les assiettes.
"Moi je voudrais bien rester dans le beau hôtel que papa nous a offert..." (Pour le nez, pas besoin d'appeler la DDASS. Même pas mal !).
Comme les backpackers qui se prennent en sautant partout où ils vont...
Papa, maman, regardez-moi !
Bon, ben... Puisque c'est ça, moi aussi !
En bas, il faut le savoir, mais c'est un requin, un reef shark (totalement inoffensif). Si, si !
Retour de balade pour le snorkelling et la plongée.
Heron Island vue du ciel (photo trouvée sur internet).
Le temps se couvre. Juste avant de partir, on tombe par hasard sur la deuxième Française qui habite les lieux. Une Marseillaise adorable qui travaille comme housekeeping au centre de recherche scientifique (quelques bâtiments à l'écart du resort touristique). Ca fait six mois qu'elle n'a pas quitté l'île... Et elle adore ça ! Membre de Sea Shepherd, passionnée par la vie marine, elle nous parle des études sur le corail. Dommage, on la rencontre trop tard. Elle vient dire au-revoir à l'une des jeunes du staff qui quitte définitivement l'île. Le bateau approche. Torrents de larmes et embrassades.
Retour à la marina de Gladstone. Nos bagages sont déchargés par conteneurs. Service première classe jusqu'au bout.
On retrouve le camping-car intact (ni PV, ni fourrière, ni fracture de serrures, ni carrosserie rayée), et on reprend notre quotidien : la route. "Placards fermés ? Marche-pied relevé ? Fonctions inutiles éteintes ? Câble électrique débranché ? Gaz fermé ? Titou attaché ? Ok ? Alors y on va !" Pourtant cette fois-ci, c'est vraiment la fin du voyage...